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Date de création : 18.06.2010
Dernière mise à jour : 21.06.2010
4 articles


Mes Carnets

 

 

 

Il ya quelques années j’avais commencé d’écrire des carnets au bureau sur mon ordinateur.

J’avais atteint environ 200 pages dactylographiées lorsque cette sale machine m’a laissé tomber. Le disque dur était irrécupérable et bien entendu je n’avais pas effectué de sauvegarde…

Je dois avouer que cela m’a profondément dégouté, et durant les cinq années qui ont suivi, j’ai eu la démangeaison de reprendre cette écriture régulière (une fois, parfois deux par semaine), mais je n’en ai pas eu le courage. Jusqu’à aujourd’hui !

On pourra s’étonner que je rédige ces carnets au bureau…

Il faut dire que cela se déroulait vers la fin de ma carrière professionnelle, et que mon activité fonctionnait tellement bien que j’aurais pu la gérer de chez moi.

En bref j’avais du temps disponible car je m’ennuyais un peu.

Bien sûr je n’en laissais rien paraitre, car il ne fallait pas démotiver mes collaborateurs directs, qui eux travaillaient effectivement !

Presque tout au long de ma vie professionnelles j’ai été directeur commercial et marketing, le cumul des deux composantes étant de nos jours une particularité assez peu fréquente.

L’activité commerciale pure ne me satisfaisait pas, il me fallait y allier la composante marketing, qui est le but de la vente et sa réelle stratégie…

Durant les dix dernières années de ma carrière j’ai exercé cette activité au sein d’un holding très important, notre groupe détenant des sociétés dans plus d’une trentaine de pays.

Vers mes cinquante-cinq ans j’ai pensé que le financement des retraites allait assez vite poser un problème et que l’on risquait de m’inviter à prolonger mon séjour professionnel au-delà de mon appétence, appétence qui dès cette époque donnait des signes de faiblesse !

Dès cette époque et sans doute avant déjà j’avais décidé que fin de semaine débuterait le vendredi midi, ce afin d’éviter les embouteillages pour rejoindre ma campagne !

Au cours de mes entretiens réguliers avec mon président de patron, j’ai alors commencé de lui faire comprendre que je ne serais pas hostile à un départ anticipé si bien entendu ce dernier n’entrainait pas de pertes financières pour moi.

Les choses se sont précisées lorsque j’ai atteint mes cinquante-huit ans ; la négociation accompagnée d’avocats de part et d’autre, non pas en raison de conflits entre nous mais tout simplement pour s’assurer des bonnes formes juridiques et fiscales a duré un an et peu de temps avant mon cinquante-neuvième anniversaire, quelques jours avant Noël j’ai quitté mon grand bureau avec trois fenêtres, à la vue dégagée sur tout Paris et suis rentré à pied chez moi.

J’avais la chance de pouvoir me lever vers 8h10 tout en arrivant à une heure décente au bureau à cette époque.

Ai-je regretté ce bureau ? Non je ne crois pas. En revanche j’ai regretté mes voyages en France et à l’étranger, la descente dans les grands hôtels, les châteaux à séminaire luxueux…

Je me souviens bien du dernier séminaire que j’ai organisé avec mon équipe rapprochée dans un château d’Ile de France, j’y occupais une suite de quatre pièces d’époque Louis XV, aux belles proportions : plafonds à moulure à cinq mètres de haut, lambris de chêne sculpté, portes dissimulées dans les angles arrondis des pièces, lit avec une tenture réunie en couronne au plafond… C’étaient les appartements de la princesse de Courlande, nièce du prince de Talleyrand qui fut sa grande égérie, et qui eut croit-on un enfant de lui ! Ce fut une grande et belle dame...N'était-ce pas une belle manière de finir un parcours?

Quelque part aussi ai-je sans doute regretté le pouvoir tout simplement…Cependant j’avais eu le temps de me préparer mentalement à cet abandon de pouvoir. Même si je dois avouer que plus de trois ans après mon départ de la vie professionnelle, il m’arrive encore assez souvent de faire des rêves dans lesquels je suis au travail, mais fort heureusement ce sont des rêves sereins ! Car ma vie professionnelle des dix dernières années fut sereine.

J’ai eu la chance d’avoir un dernier patron de haute volée (ENA Ecole Centrale et Inspection des Finances) avec lequel j’avais su instaurer un climat de confiance. Il gérait plus d’une centaine d’entreprises, son temps était donc précieux, aussi ne lui donnais-je de nouvelles que sur les choses importantes. En arrivant comme il se doit avec des solutions à chaque fois qu’une difficulté requérait son aval.

Ceci me permettait de temps à autres de l’alerter en tête à tête sur des aspects hors de mon domaine mais qui pouvaient lui éviter de commettre des erreurs. Cette confiance mutuelle était très agréable je l’avoue et contribuait beaucoup à ma sérénité.

C’est bien entendu en raison de cette confiance que mon départ fut si agréablement orchestré.

Durant toute ma carrière, pratiquement j’ai été directeur commercial et marketing.

J’avais besoin de ces deux composantes : la réflexion stratégique du marketing, qui donne les buts, et l’action dans sa composante commerciale.

Durant mes dix dernières années de vie professionnelles, comme déjà indiqué, j’exerçais cette responsabilité au sein d’un holding, ce qui me permettait de « faire vendre » sans vendre directement. Et j’avoue que cela me convenait très bien. J’avais bien rodé ma machine : environ mille vendeurs vendaient nos services aux entreprises, le tout était démultiplié, animé, suivi, par des organisations régionales et des tableaux de bords rigoureux.

Nos ventes progressaient de 10% par an ! Je suis parti avant la crise actuelle et je m’en réjouis. Après mon départ une société prestigieuse dans notre groupe, société que je ne citerai pas car elle existe toujours et que j’avais directement contribué à créer en 1985, fut au bord du dépôt de bilan, ceci m’a fait de la peine, il faut dire que deux présidents successifs l’avait mal gérée alors qu’elle était leader en France. L’un de ces PDG n’a tenu fort heureusement qu’un an !

(Cette société m’a valu d’être nommé en 1991 Manager Commercial de l’Année).

Je suis un lecteur de longue haleine, j’aime les biographies, les livres d’histoire, principalement sur le 19° siècle, dont j’affectionne aussi la littérature.

Avec le siècle précédent, ce sont deux siècles qui ont connu le français le plus élégant…

Les deux années précédentes j’ai ainsi lu d’Adolphe Thiers « Histoire de la Révolution Française » et « L’Histoire du Consulat et de l’Empire ». Magnifiques fresques de cette époque tellement troublée. En tout trente volumes…

Thiers écrivait un français tout à fait littéraire, tout en étant un historien aux premières loges des événements qu’il décrit, puisqu’il avait accès à tous les documents officiels de par ses fonctions, lui qui fut ministre sous la monarchie de juillet puis durant la seconde république, le second empire et enfin le premier président de la troisième république…Il fut certainement l’un des premiers historiens à aborder de façon très approfondie, la gestion financière des états…Certes il était un peu de parti pris, ne cachant pas ses préventions contre les déplorables excès des révolutionnaires, et sans doute parfois un peu indulgent vis-à-vis de Napoléon. Encore qu’il montre bien ses excès, ses erreurs stratégiques et ses faiblesses aussi…

C’est certainement Thiers qui m’a fait aimer cette période de l’histoire. Cela fait froid dans le dos de penser que notre pays fut en proie à des révolutions et guerres quasi-continues entre 1789 et 1945... Que de massacres inutiles !

Que de temps perdu ! A quoi a servi la révolution de 1789 ? Si ce n’est à précipiter le pays dans la famine et la désorganisation les plus extrêmes …Tout cela pour déboucher sur une guerre totale et une dictature bien plus sévère que la royauté, puis une défaite monumentale…Alors le 14 juillet, merci, très peu pour moi !

Cette révolution nous a suscité l’adversité de tous les pays européens, entraînant ces guerres continuelles avec les autrichiens les rois allemands, l’empereur de Russie et l’Angleterre.

En ce moment j’alterne des lectures historiques et celles de romans, selon que je suis à la campagne ou à Paris.

Au menu historique les mémoires de Joseph Goebbels ! On pensera que c’est une lecture lourde… J’ai été surpris de découvrir que c’était quelqu’un de cultivé : il était docteur en littérature, et a fait ses études universitaires à Fribourg, ma ville natale puis à Munich.

Il a rejoint Hitler dès 1922 , ses mémoires comportent 29 volumes plus de 20000 pages , une édition des textes les plus significatifs a été publiée en 2007 avec un appareil de notes important. Cette vie au quotidien de l’homme privé et du combattant politique acharné que fut Goebbels, donnent une idée très précise de la naissance de la NDSAP, de son essor et de sa chute.

Ce qui est très troublant, ( je viens de lire la période 1922-1929), c’est d’assister au dévouement corps et âme de cet homme à sa cause politique., mais aussi et surtout de découvrir un homme qui dans cette période manifeste un goût prononcé pour, la musique, le théâtre, la littérature, allant jusqu’à reconnaître des qualités ( à juste titre bien entendu) à Thomas Mann…Il est lui-même auteur de livres et de pièces de théâtre. Il se passionne tôt pour le cinéma et est sans doute avant Hitler conscient de l’impact potentiel du cinéma dans la communication politique.

Dans son journal on le voit aussi en tant que fils très aimant de ses parents, et amant frénétique : Goebbels était un homme à femmes, il les aimait passionnément !

Voici quelques unes de ses lignes sur la mort de son père en 1929, alors qu'il avait lui,  trente-deux ans:

" Il repose là abandonné à la solitude, entouré de cierges allumés et de fleurs.

Grave et âpre comme l’incarnation de la fidélité à ses devoirs, son visage est couvert de l’ombre de la douleur et du tourment. La barbe a recouvert le menton d’une ombre grise, la moustache pend sur les lèvres pressées l’une contre l’autre, les mains sont étroites, les doigts maigres, froids et blancs.

Et comme je le regarde ainsi, la douleur me submerge et j’éclate en sanglots sans retenue. C’est ainsi que les fils se tiennent près du cercueil de leur père et qu’ils pleurent, pleurent, pleurent.

Combien de fois ces mains m’ont-elles fait du bien ? Combien de fois cette bouche m’a donné du courage ? Tout est muet, froid, immobile. La vie est dure et impitoyable. Il a toujours été auprès de nous quand nous étions dans le danger, où que ce soit- et lorsqu’il est mort, aucun de nous n’était près de lui.

Il me semble que mon cœur va se briser.

Je me tiens longtemps près de lui, je caresse son visage, sa poitrine et ses mains.

En vain, il ne m’adresse aucun signe en retour. Muet. Au revoir Père ! Je ne peux pas, je ne veux pas croire que tout soit fini, Nous nous reverrons.

Je voudrais rester toujours ici et demander pardon. De quoi ? De ce que je vis, de ce que je suis ingrat, de ce que je ne peux rendre la pareille à celui qui a été si bon avec moi. »

Amusant aussi de constater qu’en 1929 et 30 Goebbels et Goering trouvaient que Hitler ne travaillait pas assez, qu’il ne tranchait pas les problèmes, et que les femmes l’occupaient trop !

Dans cette période on le voit faire des réflexions anti-juives bien sûr, mais somme toute assez peu fréquentes, parfois il reproche à certains de ses camarades du parti, d’en faire même trop à cet égard…

Docteur Jekyll et Mr Hyde en somme… C’est troublant.

Pour alléger mon esprit je lis en semaine Katherine Pancol, lecture bien plus légère. Il s’agit de son roman de 2006 : « Les Yeux jaunes des crocodiles », son écriture est incontestablement celle d’une femme décrivant à merveille ses personnages féminins, et les hommes vus par un œil féminin. Un peu mieux qu’un roman de gare, mais décidément pas de la grande littérature ! Comme diraient les américains, c’est de l’entertainment…Au point que revenant de weekend et reprenant ce livre ce lundi, je n'avais gardé aucun souvenir de ce que j'avais lu le jeudi précédent!

Petit voyage en Espagne du 9 au 16 juin :

Bel intermède de soleil  à Séville dans une période où toute l’Europe pratiquement se trouvait sous les nuages et les pluies diluviennes y compris la moitié nord de l’Espagne.

Tout de suite on est saisi par l’ambiance du sud : les blancs, les ocres, les bruns des constructions, le bleu profond du ciel.

Ce qui étonne ensuite ce sont les horaires des espagnols : on déjeune vers 15h00, on dîne vers 21h30, voire plus tard. Certaines boites de nuit ouvrent leurs portes à 4h du matin !

Mais entre ces heures de repas, les tapas sont rois, et quelle variété de petits mets, quelles saveurs : agréable mélange de goûts européens et proche-oriental.

Un exemple en est le plat d’épinards et de pois chiches, qui accompagne si bien un assortiment de ces délicieuses fritures de poisson ou ces croquettes de morue si légères et si fraiches.

Ambiance bon enfant des bars à tapas dont « La Rinconciliation » cette auberge du 17° siècle, la plus ancienne de Séville, avec ses jambons suspendus au-dessus du bar, que l’on décroche à l’aide d’une longue perche à crochet. La plupart des gens mangent debout attablés au bar ou à des tables sans chaises. On y boit principalement de la bière, ou d’excellents vins blancs ou rouges dégustés au verre.

On commande ses tapas au fur et à mesure et on est servi à toute allure. Les serveurs inscrivent les additions au fur et à mesure sur le comptoir. Le temps passe doucement. Les gens se parlent sans gêne…C’est une façon de se réunir, soit avant la sieste soit au retour du bureau le soir. On s’habitue très bien à ce rythme de vie différent, durant ce séjour la température est montée à 34° l’après-midi, on imagine ce que cela peut donner au plus chaud de l’été (35° en moyenne en juillet et aout) !

Séville qui a vu naître deux empereurs romains : Trajan et Hadrien, Séville où vécut l'immense Sénèque contemporain du Christ, et qui disait entre autres choses: " Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles"...

Visite des grands monuments de Séville, la Giralda, la cathédrale de Séville est d’une richesse écrasante, retables couverts d’argent statues d’or et d’argent, tableaux splendides de Murillo, sa tour inspirée de celle de la Kutubiyya de Marrakech construite peu de temps avant, permet après avoir franchi 35 paliers d’avoir une vue magnifique, à plus de soixante-dix mètres de haut sur toute la vie et notamment l’enfilade des ponts sur le Guadalquivir et sa Torre de Oro , et l’Alcazar tout proche, avec ses jardins et ses fontaines merveilleux.

J’ai pris 190 photos en très haute définition durant ce séjour, mon objectif très lumineux permettant de photographier sans flash dans la pénombre des églises.

Ensuite avec un bon logiciel, on peut redresser les perspectives pour les vitraux ou les tableaux évidemment en hauteur, le tout donnant une vue des choses bien plus précise que ce que l’on pourrait discerner à l’œil nu.

Petite incursion à Cordoue pour visiter la Mezquita, la plus grande « église » du monde christianisée en 1236 après 5 siécles d’occupation par les maures et rebaptisée Iglesia Catedral de Cordoba.

Cet édifice est moins impressionnant que la Giralda, notamment en raison du fait que l’on n’a pas facilement une notion de structure en y pénétrant, certes on est frappé par la forêt inouïe des colonnes (856 colonnes en marbre en tout ! qui proviennent d’anciens temples romains), les maures ne maîtrisant pas la technique des arches de grande portée, mais on ne sait pas où l’on se situe dans le bâtiment qui a connu plusieurs extensions, ce sont donc cinq rectangles distincts qui forment donc cinq espaces différents au sein d’un grand rectangle global. C’est donc probablement une des rares cathédrale sans nef, sans et symétrie. Le tout est assez sombre car les ouvertures sont rares et leur lumière absorbée par les arcatures et les piliers.

Dans ces deux villes il faut absolument parcourir les ruelles des « juderias » et s’arrêter dans les petites auberges à tapas locales.

Très bel aperçu de la campagne andalouse durant le trajet en train rapide entre Séville et Cordoue, les 145 km sont parcourus en trois quarts d’heure, on ne traverse aucune ville durant ce parcours, uniquement une campagne faite de vergers à l’infini : orangers, oliviers essentiellement, le pays est très vert en tout cas encore en cette saison, le Guadalquivir irrigue bien ces terres riches, l’homme y a bien sûr aménagé tout un réseau artificiel d’irrigation. Cette région est l’un des vergers de l’Espagne, ses serres doivent fournir aussi une partie des légumes frais au reste de l’Europe.

J’ai pu assister à l’entrée d’un grand mariage à la Macarena de Séville, la mariée grande, mince , hiératique, très brune , la peau délicieusement brunie par le soleil, d’une très grande élégance. La mère de la mariée également élancée dans une robe longue d’un bleu légèrement argenté le peigne andalou dans la coiffure avec chignon supportant la petite voilette traditionnelle, entrant avec le futur marié, le tout accompagné par un orchestre jouant sur les marches de la Basilique. Au fond de la nef au-dessus de l’autel la Vierge en pleurs de la Macarena au visage angélique sculptée au XVII° siècle qui fait l’objet d’un culte fervent.

Cette visite aux confins de l’Afrique, mais en terre très chrétienne est à recommander.

Ici quelques commentaires que j'ai adressés au Figaro sur des points d'actualité récente:

HARO SUR LE BAUDET! 2,35 milliards d'euros de rentrées de taxes sacrifiées par l'État,au moment où l'on cherche à trouver 10 milliards d'économies, tout cela pour obtenir une baisse des prix d'à peine 2,5%, alors que la TVA est passée de 19,6% à 5,5%! C'est un pur scandale... Je reviens d'Espagne où j'ai été frappé par la modicité des prix des repas en restaurant, comme chez beaucoup de nos voisins européens. Il n'en est pas du tout de même chez nous.En France moins d'un restaurateur sur deux a baissé quelque chose dans ses tarifs. Les bistrotiers se sont tout mis dans la poche et appauvrissent l'État, donc nous! Quant à la soit-disant augmentation des embauches attendue, elle est infime et constituée de CDD totalement précaires comme c'est la coutume dans ces professions. IL FAUT SAVOIR RECONNAITRE SES ERREURS, et supprimer ce cadeau coûteux et inefficace . Sachant qu'il y a environ 18 millions de foyers fiscaux payant des impôts, ceci coûte à chaque foyer 130 euros par an....à vie! ALORS STOP! sur l'article Resto : taux TVA maintenu (Lagarde)

GARE aux HAINES CATEGORIELLES: Je ne suis pas fonctionnaire et n'ai donc pas de parti pris dans ce que je vais dire: soyez certains que si suivant vos souhaits les fonctionnaires voient leur salaires bloqués par le gouvernement, que croyez-vous donc que les entrepreneurs privés feront à l'égard de leurs salariés? Exactement la même chose, comme après la Loi Aubry, ils bloqueront vos salaires sans l'ombre d'un scrupule. Vous êtes vraiment prêts à cela? Ah, je vois cela change les perspectives!... sur Faut-il geler les salaires de la fonction publique ?

TITRE D'ARTICLE TENDANCIEUX: Le prix du gaz augmente de 15% en un an, alors qu'il ya surproduction mondiale de cette énergie et que l'évolution du prix de cette dernière n'a rien à voir avec celle du pétrole! C'est ça le vrai scandale qui méritait d'être mis en exergue dans le titre de l'article. Observons au demeurant que les taux de frêt maritime eux aussi s'effondrent, du fait de la crise économique mondiale... Alors geler les prix après cette hausse vertigineuse c'est tout simplement éviter toute baisse des prix durant la saison de chauffe, ce n'est pas du tout une mesure de sauvegarde du consommateur! L'état avec ses taxes diverses et variées est le premier bénéficiaire de tout ceci, de même que les actionnaires des fournisseurs de gaz. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes... sur l'article intitulé Lagarde gèle les prix du gaz ( comme si c'était une mesure de mansuétude infinie...)

Sur les retraites et l'attitude ( ou l'absence d'attitude) du PS:

HYPOCRISIE ET FLOU PEU ARTISTIQUE: Qu'espérer d'un parti qui nie l'évidence et souhaite reporter à plus tard une réforme pourtant plus que nécessaire? Aucune colonne vertébrale, aucun volontarisme, juste des phrases creuses, en bref pas d'axes de réformes; juste des bons sentiments, et des utopies racoleuses, sans aucune proposition de financement ni de cette réforme, ni du déficit budgétaire actuel. Ces gens ne sont décidément pas crédibles. sur Le PS entre dans le débat des retraites à petits pas

DÉMAGOGIE, FLOU ARTISTIQUE, MANQUE DE COURAGE POLITIQUE Voilà comment caractériser l'attitude de ce parti hétérogène, composé à la fois de marxistes et de sociaux-démocrates irréconciliables. sur Retraites/Aubry: "répartir les efforts"

A propos des soit disant forfaits illimités internet contre lesquels s'élève UFC Que Choisir:

SUPPRESSION DES LIMITATIONS DE DEBIT: Ce qui est surtout nécessaire , c'est de faire tomber la frontière entre les pays d'Europe concernant les tarifs de l'internet sur les smartphones ou portables. Je viens de recevoir une offre par SMS d'Orange: 10 M octets de connexions pendant 24h en zone Europe pour 5 euros.... Si quelqu'un est capable de me dire comment je mesure des octets ( chargés ou déchargés), il est vraiment très fort! La seule chose qui paraît évidente c'est que c'est cher et source de pièges. De grâce qu'ils troquent leurs polytechniciens, contre de vrais marketers qui comprennent les attentes simples des clients au lieu d'inventer des usines à gaz chromées! Alors oui, c'est bien dommage d'acheter des iPhones à plus de 700 euros et de devoir les fermer à l'étranger faute d'une offre simple et abordable à l'international du type forfait à la semaine illimité comme pour la France... Mais ce sont tout simplement des négociations à mener avec les opérateurs de chaque pays...Les télécoms sont habitués à ce genre de négociations. C'est l'ensemble des échanges intra-européens des télécommunications qui en bénéficierait, ce serait aussi un symbole de la cohésion de l'Europe, à l'instar de la monnaie unique. Il faudrait que les instances européennes s'en mêlent, avec vigueur...Car il ne faut pas compter sur le protectionnisme de l'ARCEP pour aller de l'avant...

MERCI BIEN! Oui pour plus de transparence dans la constitution des produits financiers. Oui aussi pour des contrôles TRÈS renforcés des établissements financiers sur la façon qu'ils ont de créer et de gérer ces produits financiers complexes (tellement complexes , qu'eux-mêmes ont du mal à les expliquer et donc à les vendre honnêtement). Mais non merci pour les placements en action, franchement qui en voudrait actuellement comme placement à long terme!? Oui je vois bien cela ennuie les traders qui ont peut être moins de commissions à percevoir sur les pertes de leurs clients naïfs, mais de cela nous nous réjouissons, faisons leur confiance pour jouer entre eux, MAIS SURTOUT SANS NOUS! N'oublions jamais que c'est par leur faute que le monde entier est plongé dans la plus grande crise financière depuis 1929, crise qui engendre des millions de chômeurs, et qui nécessitera au moins, selon les experts, cinq ans encore d'austérité pour sortir des déficits abyssaux actuels des fonds publics. Alors un peu de retenue, et tout simplement de décence ! Notons au passage que l'auteur de ces brillantes idées est le même que celui qui vient de faire augmenter les prix du gaz de 15%! Tout cela est difficile à avaler... sur Des pistes pour doper l'épargne longue des Français par Gérard Mestrallet.

7juillet 2010:

J'ai terminé "Les yeux jaunes des crocodiles" de Pancol.

Et entamé sa suite: La valse lente des tortues".

on y retouve les mëmes personnages, Joséphine la littéraire un peu coincée qui se découvre un talent d'écriture, son beau-frère Philippe riche et à présent désoeuvré, dont elle tombe amoureuse, son amie Shirley  l'anglaise qui a fauté avec un descendant de la reine d'Angleterre, et quelques personnages annexes.

"Les yeux jaunes" est toujours dans les vingts premières ventes de romans en France, presque trois ans après sa sortie.

Oui cela se lit bien, et c'est assez drôle, tout en étant léger....

Sous-jacente à tout cela la difficulté de la création littéraire: trouver un sujet,le développer, etc. C'est presque cela qui est le plus intéressant dans ces deux livres.

Le 11 juillet prochain départ pour un long périple d'été:

La maison familiale de l'Ain,puis une semaine en Suisse, puis traversée de la France pour assister au mariage de ma nièce au château Giscours dans le bordelais. Descente à Sorde, au sud de Dax, puis remontée dans le Périgord Noir, et enfin retour vers le 16 août.

26 juillet 2010 :

Petit séjour dans notre maison familiale de l’Ain comme chaque année en cette saison.

La maison aux murs épais qui domine le Rhône du haut des anciens remparts du village depuis plus de sept siècles, est une propriété familiale depuis sans doute au moins cent ans…

Mes parents y sont très attachés et aimeraient bien que mon frère et moi la conservent quand ils ne seront plus de ce monde. Il fait toujours très chaud et orageux en cette saison dans cette vallée du Rhône, aussi les promenades sont-elles rares car épuisantes.

Nous nous sommes échappés trois jours pour séjourner à Combloux en Haute Savoie, face au Mont Blanc.

Belles promenades en montagne, des repas pris à Megève, ville évidemment assez fréquentée en été, mais moins que ce que j’escomptais…

Originellement nous devions partir une semaine pour Crans Montana dans le cadre d’un échange d’appartements, mais la mort de ma Tante Bernadette nous a contraints à annuler ce séjour pour rentrer à Paris le 23 juillet pour assister à son enterrement à Saint Léon de Paris.

Très belle messe concélébrée par six pères dont le père Bruno frère de mon oncle.

Orgues et chants. Très beau et triste.

Mon frère Bruno est dans les affres de la préparation du mariage de sa fille ainée. Le mariage a lieu le vendredi 30 juillet au château Giscours dans le bordelais. Date et lieu peu commodes…

Le tout risque d’être un peu attristé par cet enterrement qui a eu lieu précisément une semaine auparavant. Et par le fait que mon cher frère est une fois de plus dans une galère financière inquiétante.

Son site de cinéma qu’il maintient en vie depuis plus de 10 ans semble être condamné à la fermeture, faute de financements et de clients solvables, de sorte qu’il a de la peine à payer sa part du mariage, somptueusement organisé pour 250 personnes ! Au diable l’avarice en effet…Voici 13 ans qu’il vit d’expédients, en conservant cette fascination pour le cinéma, vivant d’espoirs, de projets, toujours déçus. C’est triste d’être diplômé d’une grande école et de se retrouver à 56 ans dans cette impasse totale, avec deux filles encore en train de poursuivre des études.

Ce qui est sidérant chez lui c’est son équanimité incroyable, et cette foi en la divine providence. Fatalisme heureux ? Inconscience ?

Durant le cocktail après l’enterrement il faisait part à l’un de nos cousins de son projet de produire un film (lui qui peine à financer le mariage de sa fille !)

Et de rappeler le temps de sa splendeur, lorsque qu’il obtenait de Porsche une voiture pour Marlon Brando, et qu’il l’emmenait de Paris à Cannes à l’occasion du festival, ou lorsque il organisait pour des vedettes américaines des déjeuners dans des châteaux en s’y rendant en hélicoptère. Cette vie facile lorsqu’il avait trente à quarante ans l’a complètement décalé des réalités, en oubliant malheureusement que le cinéma est une industrie superficielle, consommatrice de jeunesse. Dans le cinéma on ne peut pas être un « vieux » directeur du marketing malheureusement. Il aurait dû le savoir pourtant…C’est pourquoi lorsqu’il fut licencié à 43 ans de sa firme filiale d’un des majors américains, au lieu de se reconvertir vers un autre secteur, il a bêtement persisté dans la recherche d’une nouvelle situation dans ce secteur, dans lequel tout le monde se connaît. Or il avait claqué la porte d’un premier major avant son dernier poste dans le cinéma…

C’est attristant de voir quelqu’un qui a du talent se fourvoyer ainsi, et persévérer dans son erreur, malgré tous les conseils que la famille lui a prodigués. A présent, il n’a évidemment plus aucune chance de retrouver un travail salarié, car sa longue errance dans le cinéma n’intéresse personne en dehors de ce milieu.

Mes parents s’en désolent, et sont très anxieux à cause de cela.

Septembre 2010:

Long silence dû aux vacances sans internet ou presque.

petit séjour à Saint Sorlin dans notre maison, avec incursion à Combloux pour trois jours, afin de marcher un peu en montagne.

J'ai rapporté de notre maison une pile de livres de mon grand-père traitant de théologie. Je n'ai pris que ceux concernant la religion chrétienne, et encore pas tous faute de place dans la voiture, j'ai laissé de côté ceux qui me paraissaient les plus farfelus.troublante confirmation Jésus avait des frères : sans doute quatre, dont Jacques, mais aussi deux soeurs semble-t-il. Informations intéressantes sur les dissensions et jalousies entre les apôtres itinérants et ceux restés à Jérusalem, plus ou moins regroupés autour de Jacques, qui souhaitait créer une relgion dynastique ( les descendants de david...).

Assez vite le prosélitisme en Europe a pris le pas sur la chrétienté de Palestine, marginalisée par les juifs...

Est-ce pour cela qu'il n'y a pas d'évangile écrit en hébreu?

J'ai assisté au mariage de ma nièce à Bordeaux le 30 juillet.

Ce mariage coûteux de 250 personnes s'est déroulé parfaitement, malgré les difficultés financières de mon frère qui n'a plus de travail. Comment fait-il?

Dîner de mariage au château Giscours, par un temps idéal.

Le lendemain cocktail intime (!) de cent personnes dans l'hôtel particulier de sa belle-mère.

Puis nous sommes decendu quatre jours  voir ma fille à Sorde, au sud de Dax.

De là remontée vers le Périgord Noir en maison d'hôte à Saint Geniès près de Sarlat.

Mon fils Adrien nous a rejoints sur place.

Il y avait sans doute six ans que je ne l'avais pas revu. pas très facile de reprendre contact dans ces conditions, à son âge (18ans) et au nôtre.

Que se dire? Que faire en sa compagnie?

Comme il adore l'histoire et que la région en est riche, nous avons parcouru les châteaux médiévaux, visité des grottes préhistoriques, et de beaux jardins.

En août, cette région est noire de monde. au moins il ne pleuvait comme dans la plus grande partie de la France...

En revanche, les menus des restaurants sont tristes à mourir: confit d'oie et pommes sarladaises  sur toutes les cartes et tous les menus: c'est TRES lassant, quel manque d'imagination!

La grotte de Lascaux, même si elle n'est qu'une reproduction de l'authentique, fermée aux visiteurs, est une merveille!

Egalement en sous-sol, on se retrouve dans l'ambiance d'une grotte véritable à la température des grottes soit environ 13°.

Les dessins effectués à l'identique avec les mêmes matériaux que les originaux sont tout simplement magnifiques:minéraux colorants à base de fer - hématite, sanguine, turgite, limonite, goethite - et de manganèse - manganite, braunite, ocre noire...

Bien sûr les couleurs sont beaucoup plus vivaces que celles de la grotte de Font-de-Gaume, peut être la seule comportant de l'art rupestre encore ouverte au public...

 

1 Octobre 2010:

Le temps automnal est bien installé: fraîcheur et humidité sont bien là.

Le 11 octobre les cours reprennent à la Sorbonne.

J'ai débuté un cycle de trois ans de photographie aussi. Petit groupe d'une douzaine de passionnés, cela promet d'être sympathique et intéressant.

Le professeur semble bien connaître son affaire, au point de vue technique et artistique.

Je déteste cette période de l'année, les jours déclinant me rendent morrose.

Je préfère encore l'hiver car au moins, les jours rallongent, et le froid sec est bien plus sain que le temps humide.

Et puis je je suis né l'hiver...

J'en suis au volume II des mémoires de J. Goebbels.

il s'agit de la période  débutant  en 1933. La pleine ascension du national-socialisme, époque où tout leur réussissait: politique intérieure et extérieure ( Récupération de la Sarre, réarmement, grands programmes de construction, notamment d'autoroutes, premiers programmes réguliers de télévision, diminution drastique du chômage, restructuration de l'agriculture...) Hitler est  adulé par les foules d'une façon incroyable.

Goebbels est nommé ministre cette année-là, il a tout juste  35 ans...

Toute l'industrie allemande est derrière le gouvernement. Déjà tous les plans d'expansion territoriale sont évoqués en secret, l'application du programme de Mein Kampf va se mettre en place. mais le peuple allemand n'en sait rien à cette époque.

L'armée et la marine sont conquis par le pouvoir qui leur rend leur puissance militaire. l'état et le parti sont totalement aux ordres du "Führer". Les syndicats ont disparu au profit du syndicat unique qui regroupe 25 millions de syndiqués. Chiffre à méditer...

Frappant de voir que Goebbels qui  travaille comme un fou, se déplace presque tous les jours en avion pour sillonner le pays et prononcer ses fameux discours galvanisateurs. Ce pays est en modernisation accélérée. Etonnant de voir que Hitler malgré sa charge passe beaucoup de temps soit à Munich soit dans l'Obersalzberg au sud-est de Munich, près de la frontière autrichienne, dans sa fameuse maison du Berghof, surnommée le "nid d'aigle" en raison de sa situation sur un pic rocheux. il prolonge ainsi ses habitudes de la période  des années 22 à 33 où il n'était que le chef de son parti.

A cette époque-là, il résidait beaucoup plus souvent à Munich et ne venait à Berlin qu'assez rarement.

Bien entendu je ne lis pas que ce livre, en semaine en ce moment je lis des romans en allemand, pour me distraire tout en conservant ma maîtrise de l' allemand...

Mon fils Adrien a débuté sa première littéraire, il prend des cours supplémentaires en français et en anglais. J'espère qu'il sera plus à son affaire que l'année passée.

Dimanche en huit grand repas de famille avec deux de mes enfants et deux petits-fils, outre mes parents.

Les travaux dans les chambres du haut s'achèvent ce soir, je vais avoir un beau parquet chaud et agréable .

Cela change considérablement la physionomie de ces deux pièces.

Le parquet s'allie bien aux lambris des plafonds et à la teinte des portes en bois.